Guillaume Rose : « Ce chantier commence immédiatement »
Guillaume Rose : « Ce chantier commence immédiatement »
A l’occasion de sa prise de fonction, Guillaume Rose, nouveau Directeur Général Exécutif du MEB, avait tracé pour le quotidien Monaco-Matin les grandes lignes de son nouveau mandat. Extraits.
Comment est née "l'aventure MEB" pour vous ?
J’ai connu le MEB peu de temps après sa création (sous le nom de CDE), alors que je travaillais à la Direction générale de la SBM. Une entité chargée de rassembler les entreprises monégasques et de leur permettre de communiquer et d’exporter, c’était tout de suite une très bonne nouvelle pour une société tournée vers l’international comme la SBM. Les contacts ont donc été fréquents et suivis depuis mes différents postes, notamment bien sûr après avoir pris la Direction du Tourisme, qui est un partenaire naturel pour le MEB.
Quels sont vos projets à court terme pour le MEB ?
Mon action s’articulera autour de trois axes :
- Renforcement des équipes existantes
- Ecoute approfondie auprès des membres adhérents, présents et à venir, avec mise en place d’une enquête à l’issue de laquelle nous serons en mesure deremplir encore plus parfaitement leurs attentes
- Par ailleurs, développer les réseaux à l’international grâce à l’apport décisif des dix bureaux de représentation de la Destination Monaco dans le monde. Ceux-ci ont déjà été briefés pour travailler pour le MEB en plus de la Direction du Tourisme, et ont commencé à proposer certaines nouvelles actions, ainsi que le suivi systématique de toutes nos actions dans leur zone de compétence. Cela couvre la plupart de l’Europe Occidentale, les Etats-Unis et le Canada, la Russie et l’ensemble de l’Asie et de l’Océanie.
Quels sont les nouvelles grandes orientations de la structure ?
De manière générale j’entends développer les actions à l’étranger par la création d’une véritable coordination entre le secteur économique que nous représentons, le secteur touristique, le secteur culturel et le secteur diplomatique. Cela sans oublier le sport, la médecine et la science, qui sont aussi de très importants vecteurs de développement des activités de Monaco à l’étranger. Et enfin, bien sûr il conviendra de ne pas oublier les efforts entrepris par l’Etat pour attirer à Monaco les Personnes à très forte contribution. Sous l’impulsion conjointe d’Henri Fissore et de Michel Dotta, le MEB a déjà entamé un virage il y a trois ans vers une coordination des efforts de toutes les entités citées plus haut.
A moi de renforcer et d’institutionnaliser cette coordination jusqu’à ce que Monaco ne parle réellement plus que d’une seule voix à l’étranger. Ce chantier commence immédiatement.
L'équipe en place est-elle immédiatement opérationnelle pour suivre les nouveaux axes de développement ?
Les prochaines semaines seront cruciales pour le déterminer, mais la qualité des personnes que je trouve à mon arrivée m’a impressionnée. Il s’agit d’une équipe d’experts véritablement polyvalents. Dynamiques, ils sont très intéressés par les nouvelles ouvertures que je propose. Ils ont déjà de nombreuses idées, et ils savent qu’ils me trouveront à leur écoute. En outre, des renforts sont prévus, mais au compte-gouttes, afin de prendre garde à ne pas déstabiliser une structure que le Président Michel Dotta et son Comité Directeur ont menée d’une main de maître, et qui fonctionne.
Le MEB, une suite logique dans votre parcours professionnel ?
Depuis mon arrivée à la SBM en 1997, je me suis employé à concilier l’intérêt de la structure qui m’emploie avec celui de la Principauté de Monaco en général. Le MEB, qui a trouvé le parfait équilibre entre le Public et le Privé, était un débouché naturel pour moi. Lorsque le Ministre d’Etat a souhaité que cette entité soit la base de la coordination future des efforts de Monaco à l’étranger, et que je la dirige, je n’ai pas hésité une seconde. Je pense que la vie offre de rares opportunités. Les refuser n’est pas dans ma philosophie.
Propos recueillis par Joëlle Deviras (Monaco-Matin)